Je t’en ai parlé dans un article “chaussures running du moment” sur mon site, j’avais une furieuse envie de tester les nouvelles Race Light d’Evadict. Le modèle à haut potentiel est sorti début d’année et c’est après quelques centaines de km que je peux te faire ce premier retour. 

Evadict Race Light – Simon fusillier

Présentation

Evadict, c’est la marque Trail de chez Décathlon. Elle a remplacé la Marque Kalenji dans ce domaine. On monte de plus en plus en qualité et ce n’est pas pour nous déplaire. 

Dans la gamme, il manquait une paire destinée à la compétition jusqu’à 60km, la Race Light vient combler le manque. Cette chaussure a été éprouvée durant toute sa phase de développement. A la manœuvre, Thierry Breuil, champion de France de course en montagne. La Race Light a également été testée par un panel qui n’avait pas moins de 700 ITRA. 

Evadict Race Light – Simon Fusillier

Dotée d’une couleur “bleu Flash” elle ne passe pas inaperçue, j’adore! Elle pèse 252g en 44, propose un drop de 4mm pour la relance et des crampons de 5mm pour l’accroche. Elle a un look fit et dynamique… On n’a qu’une envie, sortir courir! 

Technologie

En plus d’avoir un look fit et une impression de dynamisme, j’ai été très intéressé par le tissu Matryx. 

Le Matryx c’est LE tissu à la mode, les plaques de carbone sur la route, la recharge solaire sur les montres et le Matryx comme tissu en Trail. J’en ai déjà parlé dans un précédent article, ce tissu est ultra résistant et très léger. Il équipe des chaussures de marques comme Salomon, Hoka, North Face, … ainsi que ces Evadict Race Light. 
Petit plus, ce tissu est produit en France; dans la région Rhône-Alpes. 

Evadict Race Light – Simon Fusillier

Elles sont également équipées du concept UP’BAR en Pebax qui aura pour objectif de procurer une meilleure relance. Cette technologie est déjà utilisée par la marque sur d’autres paires qui ont fait leurs preuves.

Enfin, elles sont dotées d’un “range-lacet” super pratique. J’aime beaucoup ce système que l’on retrouve déjà chez Salomon par exemple, cela évite de ranger le lacet dans la chaussure et le voir ressortir quelques kms plus loin. Ici le lacet sera directement à mi-hauteur de la tige. 

Sur le terrain

Depuis plusieurs semaines je cours avec la Race Light principalement sur des sorties allant de 6-7 à 24 kms. Cette chaussure est avant tout créée pour la performance, donc elle tape… un peu. 

En réalité elle n’est pas si rude, on sent les sentiers, les cailloux mais elle ne claque pas au sol.

C’est d’ailleurs cette finesse que j’aime beaucoup, je la trouve très précise dans le positionnement de mes pieds dans les singles techniques. Son côté très flexible me donne encore plus de possibilités dans le placement des pieds, elles se font presque oublier. 

Evadict Race Light – Simon Fusillier

Comme je m’y attendais, les crampons de 5 mm sont très souples et permettent d’amortir un peu les chocs, ils sont aussi très bons en accroche : dans le gras et les cailloux. 

Aucune déception de ce côté-là, au contraire, l’adhérence est également au rendez-vous. 

Sur la durée je crois qu’elle pourra bien résister aux cailloux, ronces et autres agressions des sentiers. Je ne l’ai pas depuis de nombreux mois, mais je trouve que le Matryx résiste très bien et ne sera pas le point faible de cette chaussure sur la durée. 

Cette chaussure est clairement développée pour la performance, je ne prétends pas avoir le niveau pour la pousser dans ses retranchements. Cependant, pour les sorties jusqu’à 30-40km elle va me procurer beaucoup de plaisir, j’en suis convaincu. J’adore sa réactivité et son dynamisme. 

Mais…

Oui, parce que la chaussure parfaite n’existe pas encore, j’ai été surpris de la largeur de l’avant de la chaussure. J’ai un pied fin et j’aime les chaussures qui maintiennent bien mon pied jusqu’aux orteils. 

La Race Light a une toebox plutôt medium/large ce qui me convient un peu moins. Je le ressens surtout lorsque je suis dans des descentes. J’ai tendance à avoir le pied qui va flotter dans l’avant de la chaussure et donc la sensation d’être moins précis dans mes placements. 

Le serrage des lacets sur l’avant ne m’aide pas non plus à serrer ma chaussure, il est assez dur. 

Evadict Race Light – Simon Fusillier

Conclusion

L’équipe qui a bossé à la conception de ce modèle a réussi son job, une chaussure “Racer” avec des composants de qualité et un prix réduit. La Race Light peut clairement rivaliser avec d’autres modèles de marques plus “connues”. Elle a totalement sa place sur les courses et la marque Evadict n’est plus/pas une marque destinée à l’entrée de gamme. 

Je ne regrette pas du tout les 90€ dépensés pour la Race Light, bien au contraire. Je retrouve dans cette chaussure, presque, tout ce que j’aime : 

  • Une chaussure réactive et dynamique, un drop de 4mm, une bonne précision et une résistance à presque toutes les épreuves grâce au Matryx. 

Je dois néanmoins faire un compromis sur l’avant pied que je trouve un peu large. Elle m’accompagnera sur beaucoup de sorties, mais moins sur celles avec beaucoup de D-. 
Elle pourra t’accompagner si tu cherches une chaussure pour performer, t’entrainer en intensité ou si tu cherches un modèle à faible Drop et plutôt “fit”.

Tu as succombé au charme de cette Race Light ?